Lézard ocellé

Timon lepidus (Daudin, 1802)


  • LMC : 24 cm (mâle adulte)
  • LT : 75 cm (mâle adulte)

LMC : Longueur museau-cloaque (sans la queue) ; LT : Longueur totale.


Données de présence en France métropolitaine

©faune-flore.fr / ©Julien Bonnaud - Tous droits réservés - Sources : INPN (2003-2024) - Cartographie : Julien Bonnaud, 2024


Liste rouge française des espèces menacées


Liste rouge européenne des espèces menacées


Statut de protection en France métropolitaine

Espèce protégée au titre de l'article L411-1 du code de l'environnement et mis à jour par l'arrêté du 8 janvier 2021 fixant la liste des amphibiens et des reptiles représentés sur le territoire métropolitain protégés sur l'ensemble du territoire national et les modalités de leur protection


JORF n°0036 du 11 février 2021

Diagnose

Le Lézard ocellé  présente une robe parsemée d'écailles noires et jaunes agencées en forme d'ocelles chez la femelle et le jeune. Les flancs sont ornés de taches bleu céruléen, disposées sur deux ou trois rangées. Les individus éloignés de la zone méditerranéenne semblent généralement plus sombres. Les juvéniles arborent des ocelles blanches à jaunâtre, cerclées de noir et des ocelles latéraux plus diffus. L'iris est jaune d'or chez le jeune et rougeâtre chez l'adulte.


Habitat

Le Lézard ocellé s’accommode de la plupart des paysages secs méditerranéens.  On le retrouve jusqu'à 1550 mètres d'altitude, depuis l'étage thermo-méditerranéen aride jusqu'à l'étage supra-méditérranéen per-humide. L'espèce fréquente ainsi les steppes caillouteuses, les garrigues et maquis peu arborés, les escarpements rocheux littoraux, les vergers secs d'oliviers et d'amandiers, les crêtes ventées des montagnes, les gorges encaissées, les pelouses sèches, les landes et les dunes grises. Le Lézard ocellé est absent des zones de marais, des prairies humides et des forets denses. La présence de l'espèce est fortement liée à celle du Lapin de garenne (Oryctolagus cuniculus) dont il occupe les terriers abandonnés.


Éléments d'écologie / biologie / phénologie

La période d'activité du Lézard ocellé s'étend de mars à mi-novembre. Les accouplements se déroulent au printemps. Les pontes comptent de 5 à 24 œufs.

L'alimentation se compose principalement d’arthropodes, parfois de mollusques.


Références

Articles & ouvrages :

  • Cox, N.A. and Temple, H.J. (2009). European Red List of Reptiles. Luxembourg: Office for Official Publications of the European Communities.
  • Lescure J. & Massary de J.-C. (coords) (2012). Atlas des amphibiens et reptiles de France. Biotope, Mèze : Muséum national d’Histoire naturelle, Paris (collection Inventaire & biodiversité), 272 p.
  • Plan National d’Actions en faveur du Lézard ocellé (Timon lepidus) (2020-2029). Société Herpétologique de France. Ministère de la Transition Écologique. 126 p.
  • Speybroeck J., Beukema W., Bok B., Van der Voort J., Velikov I. (2018). Guide Delachaux des amphibiens et reptiles de France et d'Europe. delachaux et niestlé, Paris, 432 p.
  • UICN France, MNHN & SHF (2015). La Liste rouge des espèces menacées en France - Chapitre Reptiles et Amphibiens de France métropolitaine. Paris, France.
  • Vacher J. -P & Geniez M. (coord) (2010). Les reptiles de France, Belgique, Luxembourg et Suisse. Biotope, Mèze (Collection Parthénope) ; Muséum national d'Histoire naturelle, Paris, 544 p.

Sites web :