Lézard vivipare

Zootoca vivipara (Lichtenstein, 1823)


  • LMC : 7,1 cm (femelle adulte (maxi.))
  • LT : 18 cm (femelle adulte (maxi.))

LMC : Longueur museau-cloaque (sans la queue) ; LT : Longueur totale.


Aire de répartition (paléarctique occidental)

©faune-flore.fr / ©Julien Bonnaud - Tous droits réservés - Sources : IUCN (2024) - Cartographie : Julien Bonnaud, 2024


Liste rouge mondiale des espèces menacées

Liste rouge européenne des espèces menacées


Diagnose

Le Lézard vivipare est un lézard de petite taille. Il présente un corps trapu, une tête et des pattes courtes. La queue est épaisse et modérément élancée. La coloration dorsale est en général brunâtre à grisâtre. Les flancs sont habituellement plus foncés que le dos. Les motifs dorsaux sont très variables et parfois absents. Les motifs linéaires composés par une ligne dorsale sombre et des lignes dorsolatérales claires sont fréquents chez les femelles .Les mâles présentent généralement des motifs discontinus, ainsi que des ocelles. La coloration ventrale est blanche, claire, brunâtre ou jaune orangé avec des ponctuations noires souvent abondantes chez les mâles.


Habitat

En plaine, le Lézard vivipare fréquente une grande diversité de milieux, généralement des habitats frais ou humides. On le rencontre ainsi dans les prairies humides, les forêts humides, les landes hygrophiles, les tourbières acides ou encore les formations herbacées du littoral, les abords de ruisseaux ou les marécages. En altitude et notamment dans les Pyrénées, l'espèce est beaucoup plus généraliste en terme d'habitat.


Éléments d'écologie / biologie / phénologie

Deux formes de Lézard vivipare sont présentes en France métropolitaine : une forme ovipare, dont la répartition se limite à la chaine pyrénéenne, la chaine cantabrique et la plaine du massif landais et une forme vivipare, sur le reste de son aire de répartition.

La période d'activité s'étend de mars (en plaine) - avril (en montagne) à fin octobre. Les femelles vivipares produisent une unique portée par an composée en moyenne de 5 à 6 nouveaux-nés. La mise bas intervient entre début juillet (en plaine) et mi-août (en montagne). Les femelles ovipares effectuent une première ponte en de 5 à six œufs entre début juin (en plaine et mi-juillet (en montagne). Une seconde ponte est possible chez les populations ovipares de plaine.

Le Lézard vivipare consomme principalement des arthropodes.


Références

Articles & ouvrages

  • Cox, N.A. and Temple, H.J. (2009). European Red List of Reptiles. Luxembourg : Office for Official Publications of the European Communities.
  • Lescure J. & Massary de J.-C. (coords) (2012). Atlas des amphibiens et reptiles de France. Biotope, Mèze : Muséum national d’Histoire naturelle, Paris (collection Inventaire & biodiversité), 272 p.
  • Speybroeck J., Beukema W., Bok B., Van der Voort J., Velikov I. (2018). Guide Delachaux des amphibiens et reptiles de France et d'Europe. delachaux et niestlé, Paris, 432 p.
  • Vacher J. -P & Geniez M. (coord) (2010). Les reptiles de France, Belgique, Luxembourg et Suisse. Biotope, Mèze (Collection Parthénope) ; Muséum national d'Histoire naturelle, Paris, 544 p.

Sites web :

 

  • - Le 24 octobre 2023
  • MNHN & OFB [Ed]. 2003-2023. Fiche de Zootoca vivipara (Lichtenstein, 1823). Inventaire national du patrimoine naturel (INPN). Site web : https://inpn.mnhn.fr/espece/cd_nom/79278 - Le 23 octobre 2023