Vipère de Seoane

Vipera Seoanei (Lataste, 1879)


  • LT : 66 cm (maxi.)

LT : Longueur totale.


Données de présence en France métropolitaine

©faune-flore.fr / ©Julien Bonnaud - Tous droits réservés - Sources : INPN (2003-2024) - Cartographie : Julien Bonnaud, 2024


Liste rouge française des espèces menacées


Liste rouge européenne des espèces menacées


Statut de protection en France métropolitaine

Espèce protégée au titre de l'article L411-1 du code de l'environnement et mis à jour par l'arrêté du 8 janvier 2021 fixant la liste des amphibiens et des reptiles représentés sur le territoire métropolitain protégés sur l'ensemble du territoire national et les modalités de leur protection


JORF n°0036 du 11 février 2021

Diagnose

La coloration de fond des parties supérieurs est très variable allant du gris au brun, du jaune au rouge brique et au noir marqué par une bande vertébrale sombre, bordée par des denticules foncés, pour le morphe dit "classique".  Deux autres morphes sont également décrits : le "bilineata" qui résulte de la fusion des taches des flancs et d'un élargissement extrême de la bande dorsale ; l'"uniforme", caractérisé par une absence de motifs. Les écailles labiales sont souvent claires. La face ventrale est noirâtre, grisâtre, blanchâtre ou rougeâtre. La pupille est verticale et l'iris est de couleur jaune à brun rouge. Certains individus sont mélaniques. Les écailles dorsales sont carénées. Les juvéniles sont similaires aux adultes.


Habitat

La Vipère de Seoane est présente du niveau de la mer jusqu'à 1 900 m d'altitude dans les Picos de Europa en Espagne. Elle fréquente les landes, les haies, les lisières, les clairières, les muret en pierres sèches, les éboulis et les tourbières.


Éléments d'écologie / biologie / phénologie

La période d'activité de la Vipère de Seoane s'étend de mars à octobre. Les accouplement débutent en avril. La Vipère de Seoane est une espèce ovovivipare. Les femelles mettent bas de 3 à 10 vipéreaux de mi-aout à fin octobre. L'espèce est principalement diurne mais elle peut devenir nocturne par forte chaleur. L'alimentation se compose principalement de micromammifères.


Références

Articles & ouvrages :

  •  Cox, N.A. and Temple, H.J. (2009). European Red List of Reptiles. Luxembourg : Office for Official Publications of the European Communities.
  • Lescure J. & Massary de J.-C. (coords) (2012). Atlas des amphibiens et reptiles de France. Biotope, Mèze : Muséum national d’Histoire naturelle, Paris (collection Inventaire & biodiversité), 272 p.
  • Speybroeck J., Beukema W., Bok B., Van der Voort J., Velikov I. (2018). Guide Delachaux des amphibiens et reptiles de France et d'Europe. delachaux et niestlé, Paris, 432 p.
  • UICN France, MNHN & SHF (2015). La Liste rouge des espèces menacées en France - Chapitre Reptiles et Amphibiens de France métropolitaine. Paris, France.
  • Vacher J. -P & Geniez M. (coord) (2010). Les reptiles de France, Belgique, Luxembourg et Suisse. Biotope, Mèze (Collection Parthénope) ; Muséum national d'Histoire naturelle, Paris, 544 p.

 Sites web :

  •  MNHN & OFB [Ed]. 2003-2024. Fiche de Vipera seoanei (Lataste, 1879). Inventaire national du patrimoine naturel (INPN). Site web : https://inpn.mnhn.fr/espece/cd_nom/701823 - Le 15 janvier 2024