Couleuvre d'Esculape

Zamenis longissimus (Laurenti, 1768)


  • LT : 200 cm (mâle adulte maxi.)

LT : Longueur totale.


Données de présence en France métropolitaine

©faune-flore.fr / ©Julien Bonnaud - Tous droits réservés - Sources : INPN (2003-2024) - Cartographie : Julien Bonnaud, 2024


Liste rouge française des espèces menacées


Liste rouge européenne des espèces menacées


Statut de protection en France métropolitaine

Espèce protégée au titre de l'article L411-1 du code de l'environnement et mis à jour par l'arrêté du 8 janvier 2021 fixant la liste des amphibiens et des reptiles représentés sur le territoire métropolitain protégés sur l'ensemble du territoire national et les modalités de leur protection


JORF n°0036 du 11 février 2021

Diagnose

La Couleuvre d'Esculape adulte présente un dos de couleur brun à olivâtre souvent tacheté de blanc suivant un maillage régulier. Le ventre est uniformément jaune citron ou jaune pâle. Les juvéniles présentent une coloration de fond brun gris ou gris-vert marquée par des taches longitudinales foncées. L’œil est prolongé par une bande noire qui s’interrompt où commence le cou. La nuque présente une tache en forme de fer à cheval inversé. Ces marques sombres délimitent un collier jaune vif qui s'estompe avec l'age.      


Habitat

La Couleuvre d'Esculape atteint sa limite altitudinale dans le Valais suisse où elle est présente jusqu'à 1600 m, mais c'est avant tout une espèce de basse altitude. Elle fréquente préférentiellement les sous-bois lumineux et richement enherbés, frais et humides. Ces milieux correspondent généralement à des habitats forestiers matures. Elle occupe également les coteaux rocheux, les écotones constitués par des lisières forestières et prairiales. Sa tendance arboricole fait qu'elle se rencontre également dans les toitures des bâtiments.


Éléments d'écologie / biologie / phénologie

Active de fin mars à octobre, en fonction de l'altitude et des régions, la Couleuvre d'Esculape est une espèce diurne et crépusculaire. L'accouplement intervient entre mai et début juin. La  femelle dépose de 5 à 17 œufs dans le sol ou l'humus. L'alimentation se compose de micromammifères, d'oiseaux et de leurs œufs, de lézards et occasionnellement de chiroptères. Les proies son achevées par constriction.


Références

Articles & ouvrages :

  • Cox, N.A. and Temple, H.J. (2009). European Red List of Reptiles. Luxembourg : Office for Official Publications of the European Communities.
  • Lescure J. & Massary de J.-C. (coords) (2012). Atlas des amphibiens et reptiles de France. Biotope, Mèze : Muséum national d’Histoire naturelle, Paris (collection Inventaire & biodiversité), 272 p.
  • Speybroeck J., Beukema W., Bok B., Van der Voort J., Velikov I. (2018). Guide Delachaux des amphibiens et reptiles de France et d'Europe. delachaux et niestlé, Paris, 432 p.
  • UICN France, MNHN & SHF (2015). La Liste rouge des espèces menacées en France - Chapitre Reptiles et Amphibiens de France métropolitaine. Paris, France.
  • Vacher J. -P & Geniez M. (coord) (2010). Les reptiles de France, Belgique, Luxembourg et Suisse. Biotope, Mèze (Collection Parthénope) ; Muséum national d'Histoire naturelle, Paris, 544 p.

 Sites web :

  • MNHN & OFB [Ed]. 2003-2024. Fiche de Zamenis longissimus (Laurenti, 1768). Inventaire national du patrimoine naturel (INPN).
  • Site web : https://inpn.mnhn.fr/espece/cd_nom/444446 - Le 9 janvier 2024