Grenouille saharienne

Pelophylax saharicus (Boulenger in Hartert, 1913)


Grenouille saharienne — Pelophylax saharicus (Boulenger in Hartert, 1913)
  • LMC : 10,4 cm (maxi.)

LMC : Longueur museau-cloaque.


Données de présence en France métropolitaine

Espèce introduite en France métropolitaine au moins depuis 2011 autour de l'étang de Berre situé à 25km au nord-ouest de Marseille.


Liste rouge mondiale des espèces menacées


Diagnose

La Grenouille saharienne présente une grande variabilité en terme de taille et de poids en fonction des localités. La coloration est également très variable. Les parties supérieures présentent le plus souvent un fond vert, marron ou grisâtre avec des taches sombres irrégulières. Certains individus sont totalement marrons, d'autres totalement verts et peuvent présenter des tons rougeâtres sur les parties latérales. Une ligne dorsale de couleur verte ou jaunâtre est parfois présente. Des replis latéraux-dorsaux, parallèles sont bien visibles. Le museau est arrondi. La pupille est horizontale, et son bord inférieur est anguleux et plus courbé que le bord supérieur. Les femelles sont plus grandes que les mâles. Ces derniers ont des bras plus épais et des callosités nuptiales qui deviennent brun foncé pendant la saison de reproduction. Les sacs vocaux sont grisâtres.


Habitat

La Grenouille saharienne est connue du niveau de la mer jusqu'à 2 670 mètres d'altitude au Maroc. Elle utilise presque tous les plans d'eau, des mares temporaires aux lagunes et aux rivières. Elle est également fréquente dans les réservoir d'eau artificiels.


Éléments d'écologie / biologie / phénologie

A basse altitude, l'espèce est plus ou moins active durant toute l'année tant que les habitats aquatiques restent en eau. S'ils s'assèchent, la Grenouille saharienne se réfugie dans des micro-habitats suffisamment humides comme d'anciens terriers ou sous des éléments du paysage (troncs, roches etc.).  Les individus de haute altitude hivernent dans la vase, au fond des milieux aquatiques  comme les autres grenouilles appartenant à ce  genre.

L'espèce est opportuniste et se nourrit de tout petit animal qu'elles rencontrent : en général, tout invertébré, ainsi que des reptiles, des poissons et autres anoures, y compris les juvéniles de leur espèce.


Références

Articles & ouvrages :

  • Martines del Mármal G., Harris J., Geniez P., De Pous P., Salvi D. (2019) Amphibians and Reptiles of Morocco. Chimaira, 478 p.

Sites web :

  • Rizzo V. (2020). Testudo graeca Linnaeus 1758. En : Martínez, G., León, R., Jiménez-Robles, O., González De la Vega, J. P., Gabari, V., Rebollo, B., Sánchez-Tójar, A., Fernández-Cardenete, J. R., Gállego, J. (Eds.). Moroccoherps. Amphibians and Reptiles of Morocco and Western Sahara. Site web : www.moroccoherps.com/ficha/Pelophylax_saharicus/


Photographies