Discoglosse Corse

Discoglossus montalentii Lanza, Nascetti, Capula & Bullini, 1984


  • LMC : environ 7 cm

LMC : Longueur museau-cloaque.


Données de présence en France métropolitaine

©faune-flore.fr / ©Julien Bonnaud - Tous droits réservés - Sources : INPN (2003-2024) - Cartographie : Julien Bonnaud, 2024

Le Discoglosse Corse est une espèce endémique de Corse.


Liste rouge française des espèces menacées


Liste rouge européenne des espèces menacées


Statut de protection en France métropolitaine

Espèce protégée au titre de l'article L411-1 du code de l'environnement et mis à jour par l'arrêté du 8 janvier 2021 fixant la liste des amphibiens et des reptiles représentés sur le territoire métropolitain protégés sur l'ensemble du territoire national et les modalités de leur protection


JORF n°0036 du 11 février 2021

Diagnose

Le Discoglosse Corse présente une coloration de fond des parties supérieures brunâtre, rougeâtre ou grisâtre, marquée par un motif marbré de taches sombres. Un motif sombre est généralement présent entre les épaules et les yeux. Le ventre est uniformément blanchâtre. Le Discoglosse Corse présente une allure générale élancée. Le museau est long et arrondi. La pupille est verticale l'iris est souvent doré dans sa partie supérieure et brunâtre dans sa partie inférieure. Le tympan est peu distinct. Les glandes parotoïdes sont très discrètes. Les membres sont longs et terminés par des doigts et des orteils élargies. La peau est légèrement verruqueuse et présente des replis latéro-dorsaux discontinus, souvent roussâtre. En période de reproduction, les mâles reproducteurs développent des callosités nuptiales noires.


Habitat

Le Discoglosse Corse est présent de 40 à 2 000 m d'altitude. L'habitat de reproduction comprend les ruisseaux et torrents forestiers sur substrat rocheux. Les habitats terrestres se composent des boisements situés autour des sites de reproduction.


Éléments d'écologie / biologie / phénologie

La période d'activité s'étend du mois de mars. Les pontes sont observées en avril et en mai. Une ponte est constituée d'environs 1 000 œufs. Ils sont libres entre eux et déposés par 20 à 50 sur le fond des cours d'eau. La métamorphose des têtards intervient au mois de septembre. Les mâles chantent sous l'eau.


Références

Articles & ouvrages :

  • ACEMAV coll., Duguet R. & Melki F. (2023). Les Amphibiens de France, Belgique et Luxembourg. Parthénope, Biotope. Mèze. 480 p.
  • Lescure J. & Massary de J.-C. (coords) (2012). Atlas des amphibiens et reptiles de France. Biotope, Mèze : Muséum national d’Histoire naturelle, Paris (collection Inventaire & biodiversité), 272 p.
  • Miaud C., Muratet J. (2018). Les amphibiens de France - Guide d'identification des œufs et des larves. Quae, Versailles, 225 p.
  • Nöllert A. & Nöllert C. (2003). Guide des amphibiens d'Europe. delachaux et niestlé, Paris, 383 p.
  • UICN France, MNHN & SHF (2015). La Liste rouge des espèces menacées en France - Chapitre Reptiles et Amphibiens de France métropolitaine. Paris, France.
  • Temple H.J. & Cox, N.A (2009). European Red List of Amphibians. Luxembourg : Office for Official Publications of the European Communities, 31 p.

Sites web :

  • MNHN & OFB [Ed]. 2003-2024. Fiche de Discoglossus montalentii Lanza, Nascetti, Capula & Bullini, 1984. Inventaire national du patrimoine naturel (INPN). Site web : https://inpn.mnhn.fr/espece/cd_nom/223 - Le 29 février 2024