Sténodactyle de Maurétanie

Stenodactylus mauritanicus Guichenot, 1850


  • LMC : 4,3 cm (maxi.)

LMC : Longueur museau-cloaque (sans la queue).


Aire de répartition (paléarctique occidental)

©faune-flore.fr / ©Julien Bonnaud - Tous droits réservés - Sources : IUCN (2024) - Cartographie : Julien Bonnaud, 2024


Diagnose

Le Sténodactyle de Maurétanie présente une coloration très variable. La couleur de fond des parties supérieurs est roussâtre, rose ou beiges. Elle est marquée par des motifs circulaires, irréguliers, claires et sombres, isolées ou fusionnées qui forment alors des bandes bordées d'une teinte plus foncée. La partie ventrale est blanche. La queue non régénérée présente une couleur et des motifs similaires à la partie dorsale. La tête est grande, bien différenciée du corps. Les yeux sont grands et globuleux.  La pupille est verticale et l'iris présente une coloration de fond de couleur or, marquée par des motifs colorés très variables. Ceux-ci sont entourés d’une ligne de couleur claire qui s’épaissit dans la partie la plus proche du museau. Celui-ci est court, arrondi, et dans sa partie antérieure, porte des narines, qui ne sont pas en contact avec l'écaille rostrale. Les narines dépassent légèrement. Le corps est court et relativement trapu tout comme les membres et les doigts. La queue est épaisse et courte par rapport au corps. Les écailles dorsales sont rugueuses et granuleuses, certaines sont légèrement allongées. Les écailles ventrales sont uniformes et moins allongées que les dorsales.


Habitat

Le Sténodactyle de Maurétanie fréquente une large gamme de milieux arides et sahariens tels que les dunes côtières, les zones sableuses alternées de rochers, les steppes terreuses riches en galeries de mammifères et Euphorbia officinarum ou les zones strictement rocheuses comme les hamadas et les regs.


Éléments d'écologie / biologie / phénologie

Le Sténodactyle de Maurétanie est terrestre et nocturne. La plupart des rencontres avec cette espèce ont lieu au printemps, aux premières heures de la nuit. En journée, il se cache sous les pierres ou dans des terriers.


Références

Articles & ouvrages :

  • Martines del Mármal G., Harris J., Geniez P., De Pous P., Salvi D. (2019) Amphibians and Reptiles of Morocco. Chimaira, 478 p.

Sites web :