Lézard de Bedriaga

Archaeolacerta bedriagae (Camerano, 1885)


  • LMC : 9 cm (mâle adulte (maxi.))
  • LT : environ 28 cm (mâle adulte (maxi.))

LMC : Longueur museau-cloaque (sans la queue) ; LT : Longueur totale.


Aire de répartition (paléarctique occidental)

©faune-flore.fr / ©Julien Bonnaud - Tous droits réservés - Sources : IUCN (2024) - Cartographie : Julien Bonnaud, 2024

L'espèce est endémique de Corse et de Sardaigne.


Liste rouge mondiale des espèces menacées


Liste rouge européenne des espèces menacées


Diagnose

C'est un lézard à l'allure élancée et aplatie. La coloration dorsale est variable allant du verdâtre au brun-gris, brun-cuivré voir noire.  Elle est orné de marbrures ou de réticulations sombres, plus ou moins étendues. La coloration ventrale est souvent blanchâtre. Les plaques ventrales latérales sont généralement teintées de larges tâches bleues. Les écailles dorsale sont très fines, lisses et brillantes. L'iris est gris clair à verdâtre.

Les juvéniles se caractérisent par des motifs plus ponctués que les adultes, avec des tâches claires sur fond noir à brun et une queue vert pâle qui contraste avec le reste du corps.


Habitat

Le Lézard de Bedriaga occupe toutes les tranches altitudinales, depuis le niveau de la mer jusqu'au plus hauts sommets. Le lézard de Bedriaga est une espèce rupicole. En altitude il fréquente tous les biotopes rocheux peu ombragés tels que les dalles rocheuses, les falaises, les éboulis et les abords des torrents. Il occupe également les anciennes constructions humaines. A basse altitude, l'espèce est plus spécialisée au abords des cours d'eau rocheux. Sur le littoral, le Lézard de Bedriaga occupe uniquement les falaises littorales et les chaos granitiques au sein du maquis.


Éléments d'écologie / biologie / phénologie

Le Lézard de Bedriaga appartient à un genre monospécifique (une seule espèce). La période d'activité s'étend de mars à octobre à basse altitude et de mai à septembre en haute montagne. Les accouplements ont lieu d'avril à juin, en fonction de l'altitude. L'espèce est ovipare. Les pontes se composent de 3 à 6 œufs qui éclosent entre juillet et septembre.  L'alimentation se compose de petits invertébrés.


Références

Articles & ouvrages :
  • Cox, N.A. and Temple, H.J. (2009). European Red List of Reptiles. Luxembourg : Office for Official Publications of the European Communities.
  • Lescure J. & Massary de J.-C. (coords) (2012). Atlas des amphibiens et reptiles de France. Biotope, Mèze : Muséum national d’Histoire naturelle, Paris (collection Inventaire & biodiversité), 272 p.
  • Speybroeck J., Beukema W., Bok B., Van der Voort J., Velikov I. (2018). Guide Delachaux des amphibiens et reptiles de France et d'Europe. delachaux et niestlé, Paris, 432 p.
  • Vacher J. -P & Geniez M. (coord) (2010). Les reptiles de France, Belgique, Luxembourg et Suisse. Biotope, Mèze (Collection Parthénope) ; Muséum national d'Histoire naturelle, Paris, 544 p.

Sites web :