Iberolacerta galani Arribas, Carranza & Odierna, 2006
LMC : Longueur museau-cloaque (sans la queue)
©faune-flore.fr / ©Julien Bonnaud - Tous droits réservés - Sources : IUCN (2024) - Cartographie : Julien Bonnaud, 2024
Le Lézard de Galan est une espèces endémiques des Monts de León en Espagne : Sierra Segundera, Sierra de la Cabrera, Sierra del Eje ou Peña Trevinca et Sierra del Teleno.
Les mâles présentent une coloration de fond des parties supérieures verte à gris verdâtre, virant au vert grisâtre dans la région pelvienne et sur les pattes postérieures (en particulier en dehors de la période d'accouplement). La couleur de fond est marquée par une bande vertébrale irrégulière et limitée par deux rangées de petites tâches juxtaposées qui en se raccordant aux bandes costales, confèrent un aspect général très réticulé. Un alignement ocelles bleu vif (souvent de deux à sept mais parfois jusqu'à onze) est présentes depuis l'insertion des pattes avant jusqu'au pattes arrières. Ces ocelles réfléchissent les ultraviolets et leur nombre et leur taille augmentent avec l'âge. Les femelles présentent une coloration et des motifs similaires à ceux des mâle mais avec quelques différences notables : les bandes costales ne sont pas réticulées mais sont uniformes, avec une zones marginales presque noires et une zone interne plus claire, souvent brune et les ocelles sont moins abondants et plus petits que ceux des mâles. Les spécimens vivant sur des substrats d'ardoise sont plus foncés et moins réticulés que les spécimens vivants dans des zones granitiques. Au niveau de l'écaillure : le contact entre les supranasales et les loréales est relativement fréquents. Les écailles postoculaires et pariétales sont séparées.
Le Lézard de Galan est présent de 1 100 m à environ 2 500 m d'altitude. C'est une espèce diurne et rupestre qui fréquente les zones supraforestières caractérisées par un climat de haute montagne (zones climatiques oro-méditerranéennes et cryoro-méditerranéennes). On observe cette espèce sur des roches magmatiques fissurées, des plaques d'ardoise ou des quartzites, principalement au sein des formations à genévrier nain (Genisto sanabrensis-Juniperetum nanae) ou ses séries de dégradation.
Le Lézard de Galan demeure une espèce assez méconnue. Des pontes de 4 à 5 œufs ont été observées. Les éclosions ont eu lieu au mois d'août. Au cours du même mois, en 2005, l'observation de six nouveau-nés actifs a également été documentés dans le massif du Teleno.
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