Coronelle girondine

Coronella girondica (Daudin, 1803)


Coronelle girondine — Coronella girondica (Daudin, 1803)
  • LT : 96 cm (adulte maxi.)

LT : Longueur totale.


Aire de répartition (paléarctique occidental)

©faune-flore.fr / ©Julien Bonnaud - Tous droits réservés - Sources : IUCN (2024) - Cartographie : Julien Bonnaud, 2024


Liste rouge mondiale des espèces menacées


Liste rouge européenne des espèces menacées


Diagnose

La couleur de fond est généralement brune ou grise. Le dos est barré d'une série de bondes transversales sombres. La nuque porte une tâche en forme de  U ouvert ou fermé. La tête porte un bandeau sombre continue qui né des commissures de la gueule en passant par les yeux. La pupille est ronde et l'iris est doré sur sa partie supérieure et sombre sur sa partie inférieure (où passe le bandeau). Le ventre présente une couleur de fond blanc à orange foncé. Il est marqué par un motif quadrangulaire sombre formant un damier grossier. Ce motif peut permettre de distinguer les deux espèces de coronelles présentes en France métropolitaine. Les juvéniles présentent une coloration et des motifs  identiques aux adultes.


Habitat

En France métropolitaine, la Coronelle girondine atteint sa limite altitudinale dans les Pyrénées centrales où elle est présente jusqu'à 1200 m en vallée d'Aure. L'espèce fréquente généralement des habitats chaud, secs et ouverts comme les landes et les pelouses sèches, les zones arrière des dunes. On la trouve généralement sous des éléments rocheux, dans des éboulis ou des murets en pierres sèches par exemple.


Éléments d'écologie / biologie / phénologie

La période d'activité s'étend d'avril à novembre. Les mâles entrent en activité 15 jours avant les femelles et, en automne, les femelles gagnent leurs refuges hivernaux cinq jours avant les mâles. La Coronelle girondine est principalement crépusculaire et nocturne. Les accouplements ont lieu en mai-juin. Les femelles pondent de 6 à 16 œufs de fin mai à fin juin. L'espèce se nourrit principalement de Lacertidae mais elle consomme également d'autres reptiles.


Références

Articles & ouvrages :

  • Cox, N.A. and Temple, H.J. (2009). European Red List of Reptiles. Luxembourg : Office for Official Publications of the European Communities.
  • Lescure J. & Massary de J.-C. (coords) (2012). Atlas des amphibiens et reptiles de France. Biotope, Mèze : Muséum national d’Histoire naturelle, Paris (collection Inventaire & biodiversité), 272 p.
  • Speybroeck J., Beukema W., Bok B., Van der Voort J., Velikov I. (2018). Guide Delachaux des amphibiens et reptiles de France et d'Europe. delachaux et niestlé, Paris, 432 p.
  • Vacher J. -P & Geniez M. (coord) (2010). Les reptiles de France, Belgique, Luxembourg et Suisse. Biotope, Mèze (Collection Parthénope) ; Muséum national d'Histoire naturelle, Paris, 544 p.

Sites web :

  • MNHN & OFB [Ed]. 2003-2024. Fiche de Coronella girondica (Daudin, 1803). Inventaire national du patrimoine naturel (INPN). Site web : https://inpn.mnhn.fr/espece/cd_nom/77963 - Le 9 janvier 2024
  • Sá-Sousa P., Pérez Mellado V., Corti C., Sindaco R., Romano A. & Martinez Solano I. 2009. Coronella girondica (errata version published in 2016). The IUCN Red List of Threatened Species. Site web : https://www.iucnredlist.org/species/61491/86249650 - Le 9 janvier 2024


Photographies