Agame de Bibron

Agama impalearis Boettger, 1874


  • LT : jusqu'à 30 cm

LT : Longueur totale.


Aire de répartition (paléarctique occidental)

©faune-flore.fr / ©Julien Bonnaud - Tous droits réservés - Sources : IUCN (2024) - Cartographie : Julien Bonnaud, 2024


Liste rouge mondiale des espèces menacées


Diagnose

L'Agame de Bibron présente des colorations très variables dont l'intensité change en fonction de la température, de la saison ou bien encore de l'état de santé de l'animal. En général, La coloration de fond est beige, brune, grisâtre ou bleutée, ponctuée de petites taches claires plus ou moins régulières, avec ou sans bandes transversales sombre sur le dos. Une ligne vertébrale claire est présente chez la plupart des individus. Elle est beaucoup plus visible et large chez les mâles. La plupart des femelles présentent une coloration de fond roussâtre ou jaunâtre. Les individus de certaines populations arborent des couleurs beaucoup plus prononcées.

La tête est un peu plus large que longue. Des groupes d’épines sont présentes près des orifices tympaniques, des deux côtés du cou, et une crête d’épines est présente au niveau de la nuque. Le dessus de la tête, présente des écailles lisses et carénées disposées aléatoirement. La gorge est plissée. Les écailles dorsales sont homogènes, longues, rhomboïdales, imbriquées et marquées par de fortes carènes qui convergent  vers la ligne vertébrale. La queue est plus longue que le corps, elle est faiblement comprimée latéralement et ne se régénère pas.


Habitat

L'Agame de Bibron fréquente tous les biotopes (humides, sub-humides, arides, semi-aride à l'exception des zones sahariennes). Il se rencontre préférentiellement dans les milieux rocheux. Dans les secteurs sans roches, l'espèce s'accommode des troncs creux ou des muret en pierres sèches (zones de cultures, zones habitées ou en bord de route). L'agame gîte souvent dans les terriers de micromammifères ou bien sous de grosses pierres plates bien exposées au soleil pour facilité la thigmothermie.


Éléments d'écologie / biologie / phénologie

La période d'activité s'étendrait sur toute l'année à basse altitude.  La reproduction débuterait en mars (au sud du Grand Atlas). Une seconde reproduction pourrait avoir lieu après les pluies automnales. Les œufs (de 5 à 20) sont déposés dans un trou entre 5 et 10 cm et creusé dans un sol humide. Le régime alimentaire se compose principalement d'invertébré et de fleurs.


Références

Articles & ouvrages :

  • Martines del Mármal G., Harris J., Geniez P., De Pous P., Salvi D. (2019) Amphibians and Reptiles of Morocco. Chimaira, 478 p.

Sites web :

  • Jiménez Robles O. (2012). Agama impalearis Boettger, 1874. En: Martínez, G., León, R., Jiménez-Robles, O., González De la Vega, J. P., Gabari, V., Rebollo, B., Sánchez-Tójar, A., Fernández-Cardenete, J. R., Gállego, J. (Eds.). Moroccoherps. Anfibios y Reptiles de Marruecos y Sahara Occidental. Site web : www.moroccoherps.com/ficha/Agama_impalearis/