Salamandre tachetée

Salamandra salamandra (Linnaeus, 1758)


  • LT : 11 à 21 cm

LT : Longueur totale (du bout du museau à extrémité de la queue).


Carte de répartition (paléarctique occidental)

©faune-flore.fr / ©Julien Bonnaud - Tous droits réservés - Sources : IUCN (2021) - Cartographie : Julien Bonnaud, 2024


Liste rouge mondiale des espèces menacées


Liste rouge européenne des espèces menacées


Diagnose

La Salamandre tachetée présente généralement une couleur de fond noire, marquée par des tâches ou des lignes jaune vif à orangées. L'aspect général est élancé. Les glandes parotoïdes sont proéminentes, de forme allongées et deux fois plus longues que larges. Les membres sont longs et épais. La queue est épaisse et de section ronde. La surface de la peau est lisse et marquée par des sillons costaux et des glandes latéro-dorsales. Trois morphes sont présents en France métropolitaine. Ils se distinguent par leur taille, la longueurs et la forme de leur museau, la longueur de la queue et les motifs de la coloration. Les larves présentent des tâches claires caractéristiques à la base des membres.


Habitat

C'est une espèce liée boisements. Elle fréquente également les landes et parfois les garrigues. Le gîte estivale peut se situer sous une grosse pierre, un chablis, dans un terrier de micro-mammifère. Le gîte d'hivernage peut être le même qu'en période estivale ou bien, collectif dans un un milieu souterrain comme une grotte ou une mine. Les habitat de reproduction sont très variés mais toujours situés à proximité d'un couvert végétal suffisamment vaste en terme de superficie (généralement à moins de 100 m de distance). Ils se composent de ruisseaux et fossés lents, de lacs, d'étangs, de mares ou encore de dépressions ou d'ornières en eau. Le domaine vital d'un individu s'étend sur plusieurs dizaines de mètres carrés et plusieurs domaines vitaux peuvent se recouvrir.


Éléments d'écologie / biologie / phénologie

La période d'activité de la Salamandre tachetée s'étend de février à fin octobre en fonction de l'altitude et du climat. C'est une espèce préférentiellement nocturne. Les accouplement ont lieu à terre et se produisent généralement en été. Les larves (jusqu'à 70) sont mise au monde dans l'eau. Ces dernières présentent un état de développement avancé dès la naissance. Leur développement dure de 3 à 6 mois, en fonction de la période de parturition (longue lorsque les condition environnementales sont défavorables).


Références

Articles & ouvrages :

  • ACEMAV coll., Duguet R. & Melki F. (2023). Les Amphibiens de France, Belgique et Luxembourg. Parthénope, Biotope. Mèze. 480 p.
  • Lescure J. & Massary de J.-C. (coords) (2012). Atlas des amphibiens et reptiles de France. Biotope, Mèze : Muséum national d’Histoire naturelle, Paris (collection Inventaire & biodiversité), 272 p.
  • Miaud C., Muratet J. (2018). Les amphibiens de France - Guide d'identification des œufs et des larves. Quae, Versailles, 225 p.
  • Nöllert A. & Nöllert C. (2003). Guide des amphibiens d'Europe. delachaux et niestlé, Paris, 383 p.
  • Temple H.J. & Cox, N.A (2009). European Red List of Amphibians. Luxembourg : Office for Official Publications of the European Communities, 31 p.

Sites web :